Premier questionnement du rapport : pourquoi la connaissance de ce que fait ou peut faire le cerveau, à chaque seconde de notre vie, était-elle rencore réservée au milieu médical ? C-a-d quand quelque chose n'allait pas bien pour nous (AVC, paralysie, ...) ? Quand tout va bien, le cerveau ne fait-il rien ? Suit-il quelques règles de base ? Evolue-t-il chaque jour (plasticité cérébrale) ou est-il figé de par notre naissance ? Et pourquoi les avancées en neurosciences sur son focntionnement (au moins de base), boostées par les énormes progrès de l'imagerie médicale, n'étaient-elles pas diffusées plus massivement à la population ? 

Cela aurait déjà le mérite de venir balayer scientifiquement (et par l'image  !), de fausses croyances très répandues et appréciées par la population (appelées "neuromythes"). Croyances souvent délétères pour beaucoup, de par l'ignorance de la majorité d'entre nous. Des découvertes scientifiques à impact directement humanistes, n'arrivent pas tous les jours ... Alors pourquoi s'en priver ?

Second questionnement du rapport : et parmi ces importants "recadrages", que dire de l'utilité de ceux qui touchent à l'attention, au stress, à la compréhension, à l'adaptation, à la répétition, à la mémorisation, à "l'oubli", à la restitution, ..., bref, à ce que l'on appelle "apprendre", au sens large.

Troisième questionnement du rapport : mais alors ... existerait-il un intérêt encore plus évident, pour les lieux où l'on enseigne ou apprend de manière intense, comme l'école ? Pas pour en sortir un nouveau dogmatisme qui serait aussi ridicule que l'ignorance elle-même, mais au contraire pour éclairer, voire faciliter le quotidien de tout le monde ?

La réponse du rapport de l'OCDE fut  : OUI.